La vie au sud est devenue trop incertaine et c’est au flanc du massif central que se dessine pour l’écrivaine un nouveau lieu à habiter. Profitant de cette installation, elle se remet aux aguets comme rendue à elle-même.
Fort j’ai désiré renouer avec des ciels pareils à ceux de l’enfance, observer la fuite des nuages, vivre les jours à leur rive simplement comme ils viennent…
Quatre saisons, douze tableaux dans l’observation et dans l’attente, à la découverte d’un pays éloigné des villes. Entre opacités et transparences, s’invente un chant neuf.
Suggestions pour une lectrice qui serait prête tendre l’oreille pour saisir quelques murmures en plus.
À absorber lentement, de préférence un chapitre à la fois en dehors des repas.
N’hésitez pas à revenir sur un passage pour le lire à haute voix.
En fait tout le livre est délicieux à haute voix, j’ai eu ce privilège pour moi de le lire à une séniore que j’accompagne.
Vous trouverez au fil des pages des petites phrases, parfois tout un paragraphe que vous voudrez reprendre en bouche pour mieux en découvrir les flaveurs.
Vous pouvez avoir envie de griffonner pour repérer tel ou tel passage.
N’en faites rien, l’objet est trop beau.
Peut-être vous serez étonnée en reprenant ce chapitre en main pour retrouver le passage que vous avez aimé.
Vous prendrez le risque de la surprise d’une nouvelle perception, un nouveau murmure, comme nous y invite l’autrice.
À prendre le temps et en multipliant les pauses en cour de lecture vous vous surprendrez peut-être alors à découvrir comment vous serez apaisée par ce Carnet de Murmures.
Offrez-vous ces temps de la lecture, comme à vous donner du temps pour trouver des champignons.
je sens que je vais aimer !!!
aux aguets, rendues à nous même,
pensées de l’Ariège, de ses flancs couverts d’arbres où il m’arrive de me perdre..
Merci pour ton attention, merci Jo…
Coucou ma Françoise, hâte de découvrir ton nouveau livre. Gros bisous