roman
CLC éditions, 2017

 

« Je me suis récemment retirée de la ville pour mieux observer les choses du monde. Les arbres, le ciel, l’eau folle en pluie ou en ruisseau.
Une sorte de quête du silence et de la beauté.
Voilà ce qui compose ce roman.

René Char écrivait que la lucidité était la blessure la plus rapprochée du soleil. C’est cela. Devenir conscient en écrivant et en contemplant la beauté. »

 

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« Ils avaient décidé de quitter la ville comme on fuit un champ de bataille, une frontière incendiée. C’était venu au détour de la conversation, ils venaient de partager leur dîner. Elle ne s’attendait pas à une chose pareille.
Tout vendre et partir comme on tourne la page d’un livre, voilà ce qu’il disait. Entreprendre une nouvelle vie dans un nouvel endroit, une vie plus simple et naturelle. Et donc plus véritable. On a encore du temps. Tu verras, ce sera bien. […] »
Dans une langue exigeante et dépouillée, Retrouver le goût des fleurs raconte le parcours de Gil et Frida qui cherchent un lieu pour vivre, un séjour débarrassé des convulsions urbaines, pour exister pleinement. Une remise en cause des routines, non sans périls. L’écrivain s’interroge ainsi sur le passage du temps et la nature fugace – néanmoins puissante – du bonheur.

 

FRAGMENT

Ainsi elle faisait son chemin dans le sillage de l’homme dont elle aimait l’étreinte et le grain de peau. Elle avançait par à-coups et à son rythme. Et il lui arrivait de penser que c’était un projet magnifique. Non mais c’est vrai, elle avait finalement envie de ce changement au fond de ses tripes, l’envisageait comme un nouveau démarrage, une nouvelle redistribution des cartes.En même temps quelque chose à l’intérieur la retenait.
Elle avait bien compris qu’il était question de retrouver des joyaux au milieu de rien, de vivre une transformation véritable. Oui. Tout ça elle l’avait mesuré et compris. Malgré tout elle était assiégée par une forme de peur.
Peur de s’attaquer à trop haut, trop difficile, de se laisser dépasser par les complications.
Peur de manquer de courage.
Peur de perdre ce qu’ils avaient si difficilement gagné. D’altérer ce bonheur qu’elle tenait dans la main comme une belle poignée de cerises.
Franchement elle aurait préféré se contenter de la vie ancienne plutôt que de prendre de tels risques.

Certains jours la peur s’effaçait.
Juste après revenait en force. Dans ses entrailles, un déchirement sans bruit.

 

octobre 2017 – EAN : 978-2-84659-094-5
208 pages – 19,90 €

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ARTICLES DE PRESSE

  • L’ART…VUES – BTN, 10 novembre 2017 (en ligne et sur papier)

« Quand on a été victime d’une catastrophe naturelle… » Le dernier roman de Françoise Renaud…

 

  • MIDI LIBRE – octobre 2017 (Chantal Bossard)