Encore une sacrée belle aventure que cette première proposition de l’atelier d’été 2021, conduit par François Bon.
Il était seulement question de se mettre en selle pour un certain nombre de semaines de travail, donc on est parti sur presque rien, juste sur des histoires autour de l’eau en cent mots. Et voilà qu’un ouvrage collectif naît dans la foulée !
Bienheureuse de faire partie des auteurs !
« Qu’un atelier d’écriture ça ne se passe jamais comme on l’avait prévu, me direz-vous, je devrais le savoir, au bout de trente ans. Et encore plus quand il s’agit précisément de fêter, tout un été, ces trente ans d’ateliers. De quoi s’agissait-il ? Mais de presque rien, justement. Une dizaine de jours avant le lancement officiel des premières propositions du cycle, accueillir les nouvelles voix par un exercice tout simple, un exercice qui ne suppose rien en amont de lui, qui n’ait pas à convoquer inspiration, réserves de l’intime, arrachements à l’obscur de soi et aux conflits et à l’invention des formes : on a tout le temps pour cela, et de toute façon ça se découvre en marchant. Pour écrire, il faut déjà écrire, dit énigmatiquement Maurice Blanchot, et moi tout ce que je voulais c’était ce « déjà », qu’on ait lancé la machine… » (François Bon)