RENCONTRE LECTURE autour de CARNET DE MURMURES | auditorium de la médiathèque du Grand Guéret | 14 novembre 2025
Une déambulation poétique à travers le domaine des Fougères, mon nouvel asile. Les photographies ont été prises dans le temps d'écriture (2023/2024) de mon "Carnet de Murmures" (publié aux CLC éditions, juin 2025). 4 saisons, 12 tableaux, 1000 paysages... https://www.youtube.com/watch?v=gN_PVUDh3J4
TERRE, un mot qui est notre essentiel. Sableuse ou rocheuse, fracturée ou marécageuse, âcre ou odorante, brûlante ou enneigée. J’y reviens sans cesse, chaque jour. Terre. Pas seulement la planète, mais aussi le champ, le sol, la matière molle, le plancher et tout ce qui lui est attaché. Ce qui s’y développe, s’y accroche, s’y arrime, s’y cultive, tout ce qui constitue notre paysage, notre manger, notre oxygène. Il y a des terres d’enfance, des terres-déserts, des terres de feu, des terres-jardins, des terres de glace, …
La nouvelle équipe de la bibliothèque municipale Amédée Carriat de Grand Bourg a envie de faire vivre leur lieu et je vais être leur invitée. Et je vais tenter de rassembler autour des paysages d'ici en racontant mon installation en Creuse, fragments dd'écriture devenues Carnet de Murmures (CLC éditions, juin 2025)J'ai réalisé pour l'occasion un montage photographique (images prises en 2023 et 2024) pour illustrer mon chemin.
Bruno Lecat depuis Castriessa chronique ici Catherine Koeckx depuis Bruxelles sa note de lecture ici Odile à Lyon Je vais commencer par l'illustration, en tout premier et brièvement cela me fait penser à ta chevelure, c'est tout a fait toi, et puis les dessins pour moi évoquent la nature à différentes saisons en différents styles.Le texte : j'y trouve en détails raffinés l'évocation de ta tranche de vie ; bondir d'une cage choisie devenue oppressante pour une bousculade dans l'ailleurs ; découverte et appropriation du domaine dans sa profonde nature…
Un rendez-vous prévu depuis longtemps sur le pré en face de l'étang. Peu de monde de passage sur les stands (vin, charcuterie, pain et brioches, miel, artisanat...). Ma table de livres aurait pu paraître singulière, eh bien non. Les amis alertés habitant les parages sont venus jusque là, pas une seconde d'ennui. Et surtout le cœur touché...Merci à tous.Merci à Christine, Élisabeth et Malou, Christian, Véronique, Patrice, Marylène, Pierre pour Sandrine, l'autre Pierre, Patricia, Frédéric du gîte La Maison du Pèlerin et quelques autres dont j'ai oublié le prénom mais…
en ligne ici sur le site de La Montagne
Prendre la route tôt le matin avec orages annoncés et transit des vacanciers vers le Sud.Ce qui veut dire autoroute chargé. Arriver à l'heure. Rencontrer ceux qui organisent et se donnent du mal pour que tout soit parfait. Café, petits gâteaux, amitié. Retrouver ceux qui écrivent, certains amis déjà comme Piero, compère Brutus, Martine en robe longue et son éditeur. Une journée calme et joyeuse dans un riche côtoiement d'ouvrages et de gourmandises. A noter une belle rencontre avec Marie qui habite finalement tout près de chez moi. Photographies françoise…
Catherine Koeckx est une amie d'écriture. Sur son blog ITINÉRAIRES PLURIEL, elle lit Carnet de Murmures comme elle explore sans relâche sa ville. Attentive, minutieuse, elle consigne son émotion à feuilleter mon carnet, à découvrir la nature de mes domaines de vie et d'écriture. Et ça me touche infiniment...Viendra-t-elle un jour errer avec moi dans les petites forêts à l'entour, découvrir les odeurs d'humus et de chevreuil ? Pour lire sa note de lecture, c'est par ici https://itinerairespluriels.com/2025/06/24/carnet-de-murmures/?fbclid=IwY2xjawLUs7hleHRuA2FlbQIxMQBicmlkETAxbzQyMHdoQ3lYdGxodnpFAR5OoLLYnyaQgBJPh6XmELjOuNGh9D0U37q0O5iJVqSmz-BtSxiL3w4MsNEteg_aem_a9Mcz4fhGRs6OS9FcyD2zw Photographie fleur, Catherine Koeckx
Un magnifique cadeau que me fait Bruno ce matin sur son blog L’ŒIL A FAIM. Il vient poser des mots précis et délicats sur mon carnet d'installation en un nouveau monde (CIEL TERRE PAYSAGE tome 1). Il écrit : " Ce carnet a pour moi la délicatesse japonaise de l’écriture des saisons." Ou encore : "L’équilibre ternaire suggéré dans « ciel terre paysage », éléments unis dans l’absence de ponctuation, disparaît dans la profondeur verticale, onirique et sensuelle, d’une fusion végétale." Il évoque "Oreiller d'herbes" de Natsume Sôseki que j'ai…
Finalement émouvant une parution. Un matin on reçoit des cartons, on en ouvre un, on prend le livre. On ne sait pas trop comment faire au début, on le touche, on le tourne et retourne, on caresse la couverture, on se risque à l'ouvrir. Une page puis une autre. On s'approche de la lumière pour mieux voir les couleurs de la couverture. C'est encore un objet étranger dont on a pourtant créé les matières, et puis soudain voilà ! il est là... enfin on commence à sentir d'où il vient.…
11 mai, 11ème printemps du livre à La Jonchère. Une première fois pour moi, un peu comme un premier jour d'école. J'avais mis mon GPS pour traverser une campagne ondulante d'un vert électrique où il est facile de se perdre tant il y a de chemins. Plus j'approchais, plus la pluie redoublait. Des dames très gentilles avec parapluies nous attendaient sous la guérite bâchée. Pas simple pour le transport des livres. Des livres. Des plantes aussi. Le rouge des grands parasols au-dessus des stands de fleurs récupérait le peu de…
Je m'étais mise en route au lever d'un jour très humide après le passage d'une tempête. Dans la cour il y avait encore du vent et le ciel était bien chargé. Il allait s'éclaircir au fil du voyage vers le nord, vers ce lieu jamais visité. Au fond je ne m'attendais à pas grand-chose, juste aller avec le vent, traverser les terres sans imaginer ce qui pourrait se passer -- peut-être là une certaine force qui nous prend à laisser venir ce qui doit. Glisser sur les routes désertes. Changer…
L'un associant le livre à la peinture en Limousin. L'autre proposant le thé autour d'un livre et la visite des jardins du château XVIIe aux portes de la Brenne (entrée gratuite des adultes pour le parc !)Je me réjouis d'être leur invitée. VOIR LE PROGRAMME d'AZAY-LE-FERRON ICI On peut en apprendre davantage sur l'historique du château ici
La vie au sud est devenue trop incertaine et c’est au flanc du massif central que se dessine pour l’écrivaine un nouveau lieu à habiter. Profitant de cette installation, elle se remet aux aguets comme rendue à elle-même. Fort j’ai désiré renouer avec des ciels pareils à ceux de l’enfance, observer la fuite des nuages, vivre les jours à leur rive simplement comme ils viennent… Quatre saisons, douze tableaux dans l’observation et dans l’attente, à la découverte d’un pays éloigné des villes. Entre opacités et transparences, s’invente un chant neuf.
Cette fois il était question d'écrire autour du fleuve et ce mot fleuve m'a reconduite vers des berges lointaines où l'eau draine les cendres des corps calcinés et les couronnes de fleurs qui les honorent. Mes souvenirs de ce fleuve sont paisibles et forts. Je ne m'attendais pas à ce spectacle en m'y rendant. "La rive blanche permet de poser les yeux quand on marche au bord de la ville.La rive blanche devient l’horizon de la ville.La rive blanche éblouit celui qui médite." Et ils ont tous écrits, les amis…