CARNET DE MURMURES | ils en parlent depuis Lyon ou Bruxelles ou l’Occitanie… | été 2025

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Bruno Lecat depuis Castries
sa chronique ici

Catherine Koeckx depuis Bruxelles
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Odile à Lyon
Je vais commencer par l’illustration, en tout premier et brièvement cela me fait penser à ta chevelure, c’est tout a fait toi, et puis les dessins pour moi évoquent la nature à différentes saisons en différents styles.
Le texte : j’y trouve en détails raffinés l’évocation de ta tranche de vie ; bondir d’une cage choisie devenue oppressante pour une bousculade dans l’ailleurs ; découverte et appropriation du domaine dans sa profonde nature vivante ; l’idée des jours neufs qui se dessinent ; tout d’abord l’hiver avec la neige qui pose son manteau en créant une atmosphère feutrée ; et puis ; déchiffrée la lumière qui indique l’heure ; s’accoutumer aux usages du nouveau territoire qui subit parfois des orages imprévisibles ; mais la note de poésie est toujours là en attente de repousse ; l’installation se précise avec l’arrivée des 3 petites compagnes rousses avec qui on peut communiquer ; généreuses pensées pour les générations passées qui en savaient long sur  leur environnement et leur bétail ; oui on sent que notre monde a changé, alors gardons les bonnes méthodes ; les agneaux naissent bien entourés du maître ; le fourrage est rentrée et la luzerne renaîtra ; récompenses des récoltes parfumées et goûteuses ; évènement cycliste qui ressemble les voisins – lien de convivialité ; partager les nombreuses graines.
Accueillir la dormance et tenter de l’écrire. Ce livre est plus que tenter c’est le réussir. Bravo Françoise, je pourrais ajouter qu’il est tout en rondeur, en poésie.

Frédéric T à Montpellier
Juste un petit mot pour te dire combien j’ai adoré Carnet de murmures que j’ai enfin pris le temps de lire. Isabelle qui m’avait devancé avait beaucoup aimé également. La première chose qui m’a frappé, plus que pour tous tes précédents ouvrages, c’est la sensation d’harmonie parfaite. Un petit bijou précieux, pourvu d’une délicatesse tendre et chaleureuse. De ces livres de poésie que l’on retrouve usé après trente dans la besace d’un globe-trotter à l’autre bout du monde.
L’objet en soit est magnifique, la tonalité générale, la composition sont créatives et vraiment très réussies. Ce traitement graphique des photos est une très belle trouvaille qui fonctionne merveilleusement avec le texte. Et quel texte ! Sans doute l’un des plus poétiques que je te connaisse. On y ressent intensément la sérénité qui t’habite désormais et la profondeur charnelle et sacrée du vivant. Le mot qui vient en premier est plénitude.

Do P à Bordeaux
Ce matin au pied du lit, carnet de murmures… je sens, c’est le moment de le lire. je plonge dans ton écriture avec délectation, un moment suspendu dans cette matinée plus fraîche, au ciel plombé de nuages gris. un petit air frais entre dans la chambre et je me laisse embarquer par tes mots.
merci à toi pour ce présent, balayer les quatre saisons d’un lieu en découverte, te voir évoluer sur cette nouvelle terre, recueillir tes impressions. je t’y imagine, je t’y vois. 
Les phrases s’enchainent et on ne lâche plus le livre jusqu’à la fin de peur de briser la préciosité du moment.

Bernadette C.depuis Le Grand Bourg
Je viens de lire ton  » carnet des murmures « , une merveille , il m’a enchanté , plein de poésie . Tu as à travers ton ressenti , tes émotions, su mettre en valeur notre jolie Creuse , en plus ton récit nous fait partager ton bonheur d’être là ou tu es. La couverture , le graphisme ,le touché du papier s’ajoutent à l’écriture ce qui fait du  » carnet des murmures » un tableau .
Je suis sincèrement touchée par cette lecture , un vrai bonheur .

Jean-Claude C à Montpellier:
« Un jour j’ai vu se froisser l’étendue bleue de la mer »
Cette première phrase, à elle seule, parle la nature, je dis bien cela : « parle la nature » comme on parle une langue humaine, le français ou une autre. Les jardins périssent, la chair des yeux, la quête du frémissement nouveau des forêts… Et ce n’est que la première page.
Fendre les rideaux de pluie… croquer des perles de rosée… plus loin, tu trouves ta portion de nature parfaite, parfaite pour… être en prise, et pour te résister aussi… Ton fichu tas de bois, je le sens, je le touche et il me touche. Et ces nuages effilochés, bien sûr…

Avant : avoir pénétré le touffu des forêts (tropicales), visité les volcans en rut…
Maintenant :  cœur d’hiver, langage accordé au silence. Un besoin ou un manque ? une blessure ancienne, un lien inexpliqué…
Je pourrais continuer encore…

En fait, ton livre donne envie d’être écouté, la parole s’y fait murmure, chuchotement… dans les interstices du temps, une parole douce et réconfortante.
Oui, voilà que la neige s’est invitée comme un cadeau ! Et le ciel devient lui-même part du poème ! Je ne fais que te citer…
Et l’évocation du drame, des drames cévenols. Mais ici, là où tu es maintenant, la pluie suave, elle, t’accompagne sur ton chemin. La femme habite l’ombre, le réel et le fantastique se côtoient / jaillissement, effusion. Ciel tendu à éclater / rebords du monde floutés / et hier soir : la hulotte a chanté tard et longtemps. La brume s’insinue, émoussant le silence
Et l’enfance, quand la pluie vient drue…
Merci de m’avoir fait partager ce voyage en mots.

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