Jean-Luc Chovelon est un compagnon d’écriture du collectif Tiers Livre.
Pourquoi j’ai choisi de monter un extrait de son texte « trois notes de fiction » en lecture-vidéo
Dès les premiers mots j’ai été saisie — pas souvent le cas, en général j’ai besoin de pénétrer un texte pour savoir s’il fait écho, s’il me parle ou non. Peut-être parce qu’il y est question de musique, de performance, de limite à franchir. Dès la deuxième ligne, il y a le corps qui s’effondre sur scène, cet effroi, cette supplication pour que ce ne soit pas la fin, le désordre qui s’empare de nous quand le souffle se fragilise et quand le temps bascule…
Le texte de Jean-Luc Chovelon se tient juste à la frange. Tout est sobrement exprimé. J’ai aimé ce suspens et puis ce retour à la vie en peu de phrases qui débouchent sur les trois notes. J’ai pensé aux dessins d’Henri Michaux sous mescaline qui expriment la puissance labyrinthique de notre cerveau, à l’envie de voyager dans l’ailleurs, à la folie de la guitare de Carlos Santana,
Quelques mots sur Jean-Luc Chovelon
En trente ans de carrière, Jean-Luc Chovelon a connu deux professions : prof et journaliste. Prof d’éducation physique et journaliste de sport (presse écrite), faut-il préciser, et non dans le domaine des lettres. Pourtant, depuis 2015, il a choisi de se consacrer à l’écriture. Par plaisir. Alors, d’ateliers d’écriture en rédaction d’ouvrages écrits pour d’autres (des associations et des entreprises), il explore. Sans autre désir ni autre ambition, pour l’heure, de parcourir les sentiers de ce vaste monde. À Marseille et ailleurs.
Illustrations : 1/ Dessin à l’encre de Chine, Henri Michaux (autour de 1961) – 2/ Dessin mescalinien, Henri Michaux (1955-1960)
Ici, la lecture vidéo sur Lectures du Tiers livre
Merci pour le texte. Merci pour la voix. Merci pour les 3 notes de musique